L’intérêt de faire évoluer le HTML est de pouvoir programmer des pages internet encore plus agréables à visiter, plus rapide à ouvrir. Cependant, l’avantage majeur est que le HTML 5 n’a plus besoin d’utiliser d’autres composants comme Adobe Flash, Google Gears, ou Microsoft Silverlight. Le HTML5 peut, tout seul, afficher des vidéos, des extraits sonores, intégrer le drop and drag.
L’utilisation sur mobile connait alors une évolution des plus pertinentes.
Lorsqu’une entreprise veut être présent sur Smartphones ou sur les téléphones mobiles en général, il doit avoir recours, soit à un site mobile non présentable, de qualité médiocre, soit passer par le développement d’une application.
Un site en HTML 5 sera parfaitement adapté pour un affichage mobile, et qui plus est compatible avec tous les Smartphones, il n’y a donc plus besoin de créer une application par Smartphones, ce qui se fait ressentir dans une réduction considérable des coûts de production et de rapidité de développement.
D’autres aspects sont à prendre en compte lorsque veut choisir entre un site et une application mobile :
– L’entreprise est maître de son site et ne subit pas le contrôle permanent des plateformes d’application (Appstore, Android Market, …)
– L’entreprise garde le contrôle de son business model et ne doit pas verser 30% de commission à Apple et 10% à Android Market à chaque achat. Cet aspect est très important pour les éditeurs de presse qui ne tarderont certainement pas à choisir le HTML5.
– Une Web app s’installe aussi facilement via le navigateur web du Smartphone que via l’Appstore ou l’Android Market.
Une fois installé, la Web-app s’ouvre comme une application, à la différence que la Web-app s’ouvre dans le navigateur web du téléphone, cependant, cela reste quasiment transparent pour la plupart des utilisateurs.
Un exemple de site mobile en HTML5 :
m.youtube.com
Mis en place cette année, le site mobile de Youtube passe en HTML5 .
Comme vous pouvez le constater, la ressemblance avec une application est frappante, le HTML5 permettant de bénéficier de quasiment tout ce qu’on développer avec du Flash ou du Java. Vidéos, abonnements, recherche, boite de réception. L’application est en plus cela très réactive.
Le cas de Facebook sur iPad :
Le développement de Facebook sur sur des supports autres que sur un ordinateur ou un notebook a fait couler beaucoup d’encre. L’application Facebook sur smartphones ne ressemble pas totalement à ce que l’on trouve
sur le site officiel. En effet, Facebook a toujours gardé sa politique autonome, et n’a jamais voulu payer les commissions à Apple ou Android Market. On remarque donc que sur smartphone, l’application est gratuite (comme le site) mais qu’elle ne contient aucune possibile d’achat et de dépense d’argent et des fameux “Facebook Credits”. Tout action monétaire devant être amputé de 10 à 30% de commission.
Pire encore, sur iPad, nous attendons toujours l’application Facebook. Marc Zuckerberg s’est souvent contredit dans ses propos lorsque les journalistes lui posait la question d’une éventuelle application pour tablette. Tout d’abord le site était via le navigateur était suffisant à lui-même pour les utilisateurs d’iPad, pour enfin voir arriver en Mai 2011 le code de programmation de l’application iPad intégré, par erreur, à l’application iPhone que Facebook n’avait jamais voulu montrer pour finalement retirer ce code.
Depuis Mai 2011, nous n’avons plus aucune nouvelle et toujours pas d’application (le site étant souvent sujet à des bugs sur tablettes) jusqu’à récemment (Aout/Septembre 2011) où l’on peut constater que le site passe progressivement en HTML5 pour le plus grand bonheur des internautes mobiles.
La raison de cette décision est toujours la même : Éviter de passer par les plateformes d’applications et leurs commissions.
Apple et Consorts doivent-ils s’inquièter ?
la réponse est : très certainement !
La Web-app devient une très bonne alternative aux applications natives sur téléphones mobiles.
Cependant, et afin de relativiser, une application sur le “Store” aura toujours plus de visibilité et touchera plus de monde qu’une Web-app, de plus, toutes les fonctionnalités des téléphones ne sont pas (encore?) gérées par le HTML5.
Si la géolocalisation est tout à fait possible en HTML5, la réalité augmentée, la boussole, le gyroscope, la visi-conférence, … sont encore des technologies réservées aux applications natives qui ont, de ce fait, encore pas quelques années de gloire devant elles.
Source :
http://cloudy-techs.com/blog/?p=3
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Cet article a 3 commentaires
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Merci pour l’article.
Je me suis permis de recopier votre article et le mettre sur mon blog
cf. http://4glte.over-blog.com/article-html-5-85764539.html
Evidemment, je fais référence à l’auteur et à ce site dès la première ligne, si vous souhaitez que je supprime l’article du blog, contacter moi par mail.
Bien cordialement
Frédéric LAUNAY
Bonjour launayf,
Il n’y a aucun problème pour moi, bonne continuation pour votre blog.
Cordialement,
Pierre FIZAINE
Ping : Html 5 | Frédéric Launay