Avons-nous réellement besoin d’une intelligence artificielle dans nos voitures, la nôtre ne suffit pas ?!
Si l’intelligence humaine est parfaitement suffisante, l’homme a aussi quelques points faibles concernant la vitesse d’enregistrement et de traitement de données ou la quantité d’informations assimilables. Un ordinateur de bord peut freiner plus rapidement que l’être humain par exemple, ainsi la meilleure solution semble être la combinaison de l’homme et de la technologie.
Les voitures du demain sont toutes d’une autre catégorie, ces véhicules fonctionnent comme des chiens bien dressés, elles obéissent au doigt et à l’œil, veillent sur le conducteur et peuvent même communiquer entre elles. Nous allons voir les possibilités et les limites de ces copilotes numériques (systèmes d’assistance à la conduite) et en quoi ils peuvent améliorer la sécurité des usagers. Certains ont une confiance aveugle dans ces systèmes avec parfois des conséquences dramatiques. Il faut donc se demander si ces copilotes électroniques ne créent pas une fausse impression de sécurité.
Les systèmes d’assistance à la conduite, représentent un gain pour la sécurité à condition de ne pas provoquer une baisse d’attention du conducteur. Tant que l’homme reste parfaitement concentré, il peut se dire « je suis le seul maître à bord ». Les psychologues spécialistes du risque routier, mettent en garde contre les pièges des régulateurs de vitesse. Moins le conducteur est sollicité plus la conduite devient monotone ; pour tromper l’ennui il est alors temps de se consacrer au réglage de la radio. (suite…)