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L’intelligence artificielle au service de l’environnement

L’environnement préoccupe de jour en jour les diverses nations du monde. Se trouvant toutefois désarmé face à l’immensité et aux mystères des océans, une alliance s’est créer afin d’en découvrir davantage sur les profondeurs de ces eaux.

Le Mayflower, l’un des premiers navires entièrement autonomes

L’un des premiers navires autonomes s’appelle le Mayflower et a pour mission de traverser l’océan Atlantique. Son départ est prévu de Grande-Bretagne pour arriver aux États-Unis. Le nom du Mayflower vous dit sûrement quelque chose. Initialement, le Mayflower est un bateau datant du XVIIe siècle. Plus précisément, c’est un trois-mâts d’origine hollandaise qui navigue de Plymouth en Angleterre vers le Nouveau Monde. À son bord, une centaine de passagers dont trente-cinq protestants anglais. Ces derniers ont été chassés de leur pays par les persécutions du roi Jacques Ier.

Une conception collective

Le Mayflower a été conçu par l’organisation non-gouvernementale Promare, et ce, grâce à l’aide de chercheurs d’IBM. De plus, ce projet a été soutenu par l’Organisation des Nations unies. Durant sa création divers chercheurs sont venus apporter leur aide venant de tout horizon, des États-Unis, l’Inde, de Suisse ou même du Japon. 

Le capitaine Watson en charge du navire

Au printemps 2022, il traversera l’océan Atlantique sans aucune intervention humaine. Comment cela est ce possible ? Ce navire est capable de naviguer en totale autonomie, et est apte à prendre ses propres décisions.Le développement de son capitaine Watson créé par IBM est une intelligence artificielle qui a appris à identifier les obstacles maritimes, et ce, en analysant des milliers de photographies. Cette intelligence artificielle a de plus appris à les éviter. Néanmoins, pour parfaire le capitaine, un apprentissage supervisé en mer a été nécessaire.

Un but environnemental bien établi

Il est bien difficile pour les chercheurs d’étudier les océans. Ainsi, le but de ce trimaran de 15 mètres de long et de 9 tonnes s’articule autour de l’étude océanographique. En effet, au cours de sa traversée, le Mayflower a pour mission d’analyser la composition de l’eau, de détecter les mammifères marins pour nous en apprendre davantage sur les différentes espèces, et de prélever des échantillons d’eau pour déceler la potentielle présence de plastique.

Une première tentative échouée

Une première tentative a été entreprise en juin 2021, mais en raison d’un problème technique, le navire a été dans l’obligation de retourner au port. Néanmoins, ce n’est pas terminé pour le Mayflower puisqu’une seconde tentative est prévue pour le printemps 2022. Affaire à suivre…

Sources :

A propos de Manon Deremetz