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Votre carte bleue ou smartphone, des objets communicants ?
Une innovation qui n’arrête d’évoluer à Strasbourg depuis ses débuts en 2006. Je vous donne un chiffre parlant : 765 horodateurs communicants. C’est le nombre de parcmètres que la CUS a équipé de système de paiement sans contact fonctionnant sur la technologie NFC, kesako me diriez-vous? “Near field communication”, en français “communication en champ proche”.
En bref est un échange d’informations entre deux puces électroniques qui se trouvent dans un rayon d’une dizaine de cm. maximum, (afin de sécuriser et réduire le périmètre d’émission). Il suffit de rapprocher son téléphone ou sa carte bancaire équipés du système NFC pour communiquer et interagir avec un autre objet communicant.
Destiné au paiement du stationnement par horodateurs, mais également le paiement dans les commerces pour les achats inférieurs à 20 euros ( terminaux communicants), la communication et l’information dans les musées ou encore les transports en commun (tag NFC), ce concept a été validé par les établissements bancaires (ma nouvelle carte bleu en est équipé), différents partenaires et la communauté de Strasbourg. A terme doit-on penser que la monnaie, les pièces d’argent disparaîtront de la circulation, et que nous ne réglerons plus que par carte ou en rapprochant son téléphone contre un autre téléphone ou un terminal communicant. La Commission nationale informatique et liberté et la CNIL sensibilisent les grands principes pour que les services sans contact respectent les règles françaises en matière de protection des données personnelles et cybersecurité. Particulièrement un point sensible sur les transmissions lors des paiements, il n’y aurait aucun chiffrement (cryptage) des échanges et donc seraient interceptables dans certains cas jusqu’à 1m50 de distance. Aux acteurs de ces pratiques mises en place de nous prouver et nous rassurer qu’il n’y a pas de risques éventuels. A méditer.