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Le débat sur les conditions d’utilisation des entreprises a pris de l’ampleur ces derniers temps, avec des ajustements notables apportés par diverses entités telles que Brave, Zoom, Microsoft  et AWS, entre autres. Voici comment les conditions introduites par X/Twitter ont évolué, tout en mettant en lumière leurs implications.

Un aspect pertinent de ces termes est leur pertinence dans le contexte des efforts d’Elon Musk pour fortifier X contre les influences extérieures et les racleurs de données. Avec l’émergence de la xAI, il y a un intérêt croissant à comprendre comment X peut servir de source de données exclusives, potentiellement accessibles uniquement à Elon Musk, bien qu’il soit essentiel de reconnaître que les bots continuent d’être actifs sur la plateforme.

Il convient de noter qu’Elon Musk s’est déjà inquiété de l’utilisation prétendument non autorisée des données de Twitter par Microsoft et a exprimé son intention d’intenter une action en justice. Cependant, une certaine ironie se fait jour, car les utilisateurs pourraient maintenant se retrouver à contribuer essentiellement aux objectifs d’Elon Musk sans compensation financière ni consentement explicite quant à l’utilisation de leur contenu.

Ces termes introduisent une clause relative au fonctionnement, à l’amélioration et à la personnalisation des services, qui est devenue de plus en plus courante à l’ère des améliorations basées sur l’IA. Les conditions complètes peuvent être examinées en détail à l’adresse https://twitter.com/en/privacy – Section 2.1.

Un tweet d’Elon Musk a encouragé les journalistes à envisager de publier directement sur la plateforme, promettant une plus grande liberté et des revenus potentiellement plus élevés. Toutefois, il peut être interprété comme une invitation à fournir un contenu unique exclusivement à X, éventuellement à des fins d’utilisation par des filiales et d’entraînement de modèles d’IA.

On spécule sur une éventuelle fusion entre X Corp et xAI Corp, comme le laisse entendre la page d’accueil de xAI. Compte tenu de l’engagement d’Elon Musk en faveur de l’IA et du goulot d’étranglement perçu au niveau de la qualité et de l’unicité des données, le développement d’un flux de données continu pour xAI semble plausible.

Compte tenu des termes mis à jour, les utilisateurs doivent savoir que les définitions attribuées par l’IA peuvent limiter ou même bloquer l’accès à certains contenus, notamment les tweets et les hashtags. Les utilisateurs peuvent également rencontrer des difficultés pour atteindre un public plus large avec leur contenu. Si le concept de restriction de contenu n’est pas nouveau, la sophistication croissante apportée par l’automatisation et l’implication de l’IA mérite d’être soulignée.

Cette évolution dépasse le cadre de Twitter et suscite une réflexion sur les implications plus larges. La perspective que les définitions définies par l’IA aient un impact non seulement sur Twitter, mais aussi sur les résultats de recherche sur des plateformes comme Google et sur le contenu des flux Facebook est un concept à envisager.

La transformation décrite ici n’implique pas une réduction des voies d’accès ou de sortie de l’internet ; elle concerne plutôt la visibilité de ces voies, en fonction de l’identité définie par l’IA. Par conséquent, si l’internet reste vaste et étendu, les expériences individuelles peuvent devenir plus personnalisées et potentiellement plus étroites.

Un aspect intriguant de ce changement est le contraste avec les préoccupations passées d’Elon Musk concernant l’utilisation par des organisations tierces des données de Twitter pour l’entraînement des systèmes d’IA. Aujourd’hui, Twitter lui-même s’engage dans une voie similaire. La question de savoir s’il s’agit d’un cas de “faites ce que je dis, pas ce que je fais” reste un sujet d’appréciation personnelle.

En résumé, Twitter est en train de passer d’une expérience universellement uniforme à un domaine personnalisé façonné par des algorithmes d’IA. Cela amène à se demander si les utilisateurs sont à l’aise avec une expérience Internet hautement personnalisée mais potentiellement restrictive. En outre, cela laisse entrevoir une évolution potentielle du paysage global de l’internet, qui s’étend au-delà du seul Twitter.

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