Après une forte croissance ces deux dernières années, le marché des tablettes tactiles semble se tasser un peu. En effet avec des chiffres en baisse pour les derniers trimestres de 2013, celui-ci devrait arriver à saturation à long terme dans les pays d’Amérique du Nord, d’Europe de l’Ouest et du Japon.
Pourquoi un tel phénomène ?
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A priori, les spécialistes ne donnaient pas un crédit aussi important aux tablettes tactiles lors de leur mise sur le marché avec le lancement de l’IPad en 2010. Cependant, les ventes ne cessent de s’accélérer et représentent un secteur d’avenir.
La société IDC (international data corporation), spécialisée dans les études de marché appliquées aux nouvelles technologies, revoit ses prévisions pour 2013 à la hausse. Elle estime à environ 191 millions de ventes de tablettes tactiles pour l’année 2013, ce qui avoisine une croissance de 49%. Cette croissance se confirmera avec une prévision de 236 millions d’unités en 2014 et de 350 millions pour 2017. Les tablettes Android passeront pour la première fois devant l’Ipad d’Apple qui rassembleront respectivement 48 et 46 % de parts de marché. Cela est sûrement dû à l’attrait croissant des utilisateurs pour les tablettes de moins de 8 pouces qui représentent 50% des ventes. Quant à Microsoft, il reste loin derrière entre autres à cause de la division de ses produits en deux systèmes d’exploitation avec Windows 8 et Windows RT.
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L’orchestre belge a décidé de prendre la vague du numérique. Les membres de l’orchestre ont joué le Boléro de Ravel et des extraits de Wagner en suivant les partitions sur des tablettes numériques posées sur les pupitres. Le concert « test » a bénéficié d’une critique positive de la part du public ainsi que des musiciens. L’étape suivante est de passer progressivement au tout-numérique dans les prochaines années. En attendant, il faut numériser le répertoire classique.
Source: 7sur7.be
L’application de la tablette est une exclusivité dans les locaux du conservatoire. L’enthousiasme est grand mais le succès sera-t-il au rendez-vous ? L’idée est plutôt moderne pour un métier classique. Cela prouve que l’innovation n’a pas de limites, tout le monde peut s’y lancer. Tout de même, les avis sont partagés. D’après un sondage fait en ligne, 18% des internautes trouvent le phénomène inquiétant et déprimant.
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