R.O.P.O. et « Web-to-Store » : deux concepts liés

Le R.O.P.O. (« Research Online – Purchase Offline ») offre la possibilité pour un magasin physique d’utiliser le Web afin d’attirer les consommateurs à venir y acheter. Pour cela, plusieurs services et fonctionnalités sont proposés aux internautes pour y parvenir : c’est le « Web-to-Store ».

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Source : http://ayrine.com/web-to-store-mode-demploi-2014/

Différentes motivations d’achats en R.O.P.O. …
En fonction de son profil et la nature de ses achats, le client consultera les offres en ligne et viendra acheter en magasin physique. Le plus souvent (26 % des cas), il s’agit d’un coup de cœur de l’internaute qui aura été séduit par l’attractivité d’un produit de la marque. Dans 25 % des cas, le consommateur a déjà une idée précise sur le bien demandé. Il est alors difficilement influençable ; la disponibilité du produit et la rapidité à le localiser sont les éléments déterminants pour le consommateur. La marque doit s’attendre aussi à ce que certains cybersurfers veuillent tester et essayer le produit qu’elle met en ligne (21 % des cas). On parle alors de R.O.P.O « Expérience ». Dans ce cas-là, le client potentiel ne veut pas se tromper et la marque devra mentionner un maximum d’informations sur la fiche descriptive du produit en ligne. Ces informations détaillées sont essentielles pour tout internaute prenant le temps nécessaire de s’informer correctement et souhaitant voir le produit avant de l’acheter en magasin (14 % des cas). En effet, c’est le profil de tout consommateur ayant peu de connaissances sur un produit ciblé. On parle de R.O.P.O. « Réassurance ». Enfin, le consommateur peut être tenté d’acheter en urgence un produit nécessaire (14 % des cas). L’enseigne doit dans ce cas-là faire en sorte d’être la plus réactive possible face à ses concurrentes. Un bon référencement et une bonne disponibilité du produit sont primordiaux pour satisfaire le client potentiel. (suite…)

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Le R.O.P.O. : un phénomène toujours à la mode ?

L’avènement d’Internet et des nouvelles technologies bouleversent le comportement des consommateurs. Le e-commerce a notamment changé les habitudes d’achats des ménages. Ceux-ci n’hésitent plus à acheter sur Internet au grand dam des magasins physiques, pourrait-on penser ? Pourtant, cela n’est pas aussi évident qu’il y paraît. Nombreux sont les internautes qui recherchent en ligne les produits qu’ils finiront par acheter en magasin. C’est la tendance du « Research Online – Purchase Offline » : R.O.P.O.

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Source : http://www.programmaticmarketing.co/Research-Online-Purchase-Offline-The-War-on-ROPO

Le R.O.P.O. à la rescousse des magasins physiques…
Aujourd’hui, différents moyens de vente connectés sont proposés aux clients et aux consommateurs. En effet, ils peuvent se renseigner sur un produit qu’ils achèteront via un ou plusieurs canaux et supports. Un canal de vente peut être un magasin physique, un site Web, les médias sociaux, une application smartphone, la vente à distance par téléphone… Le support utilisé par le consommateur peut correspondre à sa tablette, son ordinateur portable, son smartphone, une borne interactive… Ainsi, chaque client peut opter pour une relation omni-canal, multi-canal avec les entreprises, voire cross-canal. Cette dernière est à la mode, reflétant l’usage combiné des différents canaux de ventes pour acheter un même produit. Par exemple, le consommateur consulte un produit sur le site Internet d’une marque depuis sa tablette. Puis, il achète ce produit depuis son ordinateur portable. Ensuite, il modifie sa commande depuis une borne interactive. Enfin, il la valide par un code-barres via l’application de son smartphone. (suite…)

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Comment UBER capte le « surplus du consommateur » ?

L’entreprise Uber développe des applications mobiles de mise en contact de clients avec divers services de transport de personne. S’apparentant globalement à un service de taxi, les courses sont tarifées et les prix varient en fonction de la qualité du service, mais également en fonction des périodes de fortes demandes.
Uber fait payer des prix plus élevés pendant l’heure de pointe de l’utilisation des taxis. Dès lors, la société possède un système algorithmique qui permet de réévaluer le prix de la course en cas de fortes intempéries ou à la fin d’un évènement sportif. Ainsi, ceux qui veulent être assurés d’avoir un moyen de transport fiable doivent être prêts à payer le prix de ce privilège.  Le surplus du consommateur sera donc la différence entre ce que l’on est prêt à payer en fonction de la valeur perçue d’un produit et ce qui est réellement à payer.
Cette théorie économique est déjà mise en pratique dans le service des transports. En effet, les prix des billets de trains ou d’avions varient en fonction de la période de demande. De même, lorsqu’on loue des logements pour les vacances en pleine saison, le prix de la location enfle inexorablement.
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Qu’est-ce que le médiateur en ligne allemand ?

Le médiateur en ligne allemand (ou «Online Schlichter») est compétent pour régler, à l’amiable, les litiges relatifs au commerce électronique. Il est hébergé au Centre européen de la consommation qui se trouve à Kehl, en Allemagne. C’est un projet précurseur en Europe.
En 2009, le land du Bade-Wurtemberg lance un projet pilote de Médiateur en ligne. Avec l’essor du commerce électronique, cette nouvelle institution a de l’avenir. Ses compétences s’élargissent d’année en année. Aujourd’hui, il couvre les lands du Bade-Wurtemberg, de la Hesse, de la Bavière, de Berlin et de la Rhénanie-Palatinat. Des partenaires privés sont également associés au projet comme la société allemande Trusted Shops qui délivre des labels de confiance sur Internet, le BDD qui est une association allemande de vente directe ou encore la DEVK, une société allemande d’assurance. (suite…)

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Étude de la DGCCRF : augmentation du nombre de “faux avis” sur Internet

Une enquête de la DGCCRF menée au cours de l’année 2013 indique que les dérives en matières d’avis de consommateurs sur Internet sont en constante augmentation. Ceux-ci étant de plus en plus consultés et appréciés par les internautes, qui sont nombreux à les consulter avant d’effectuer un achat, un certain nombre d’entreprises cherchent à en tirer profit afin de valoriser leurs produits ou services.
Depuis 2010, la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) enquête sur les dérives en matière de “faux avis de consommateurs” postés sur des sites de e-commerce, sur des forums de consommateurs, sur des réseaux sociaux ou encore sur des blogs.
Faux avisL’enquête menée au cours de l’année 2013 a confirmé la tendance qui se dégage des investigations menées depuis 2010 : le taux d’infractions en matière d’avis de consommateurs sur Internet est en hausse et touche tous les secteurs d’activités (automobile, électroménager, mobilier, habillement, services). Ainsi, selon la DGCCRF, 44,8% des commentaires et notations en ligne seraient biaisés, contre 28,8% en 2010. (suite…)

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Washington is suing Amazon

Amazon doesn’t want to obey the increasing regulatory pressure. Instead of agreeing to an undisclosed settlement with the U.S. Federal Trade Commission (FTC), the Internet merchant will face the jury.
Amazon will be brought into court in the U.S. by the FTC. The consumer protection authority complained that minors are allowed to make purchases via the Amazon’s mobile apps without their parents’ consent. The FTC is seeking a court order against the company imposing refunds to the affected families. The complaining parents said that their children spent hundreds of dollars without their consent. (suite…)

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