De nos jours, les nouvelles technologies s’invitent jusqu’au bloc opératoire. Une des grandes innovations fut le robot pouvant être contrôlé à distance et permettant à un chirurgien basé sur un autre continent, d’opérer un patient dans un hôpital de France. Aujourd’hui, le casque de réalité virtuelle se fait sa petite place dans les hôpitaux de France.

Nombre de patients souhaitent avoir recours à l’hypnose pour remplacer les anesthésies lors d’une opération chirurgicale. Cette pratique peu commune est pourtant de plus en plus demandée elle a d’ailleurs été approuvée par les médecins et a fait ses preuves scientifiquement. Une start-up strasbourgeoise a donc saisi l’opportunité de proposer des casques de réalité virtuelle permettant de pratiquer cette hypnose.
 
La société Hypno VR apporte donc aux praticiens l’hypnose médicale par réalité virtuelle à l’aide de casques. L’objectif principal est de soulager le praticien, car pratiquer l’hypnose plusieurs fois par jour est relativement difficile. Le domaine médical l’oblige, cette pratique doit être fiable, les casques permettent donc de pratiquer cette hypnose de façon répétée et a priori sans aucune faille.
 
Mais comment cela fonctionne-t-il ? A priori, c’est plutôt simple. Le patient choisit l’univers visuel, une montagne, une forêt par exemple. Il choisit ensuite l’univers musical de son choix, du classique par exemple. Enfin, il choisit la voix qu’il souhaite entendre lui réciter le texte hypnotique, un homme ou une femme. Le texte hypnotique est laissé au libre arbitre du praticien, ce qui lui permettra d’agir sur le stress et l’anxiété du patient.
 
Plusieurs établissements à Strasbourg ont déjà opté pour cette nouvelle pratique, qui fonctionne par abonnement pour un coût d’une centaine d’euros par mois. L’avantage est principalement financier, car ces casques permettraient de procéder à plusieurs centaines d’opérations par mois en ambulatoire, ce qui n’est pas le cas avec un hypnothérapeute. Cela permettrait également à l’hypnothérapeute de s’occuper de plusieurs patients à la fois.
 
Bien évidemment, ce système ne peut s’appliquer à des chirurgies lourdes comme une opération cardiaque, mais il s’agit là d’une belle avancée de la médecine alternative et permettrait d’éviter les risques et désagréments de l’anesthésie classique.
 
 

A propos de Sandra RODRIGUES