Le marché de l’intelligence artificielle devrait connaître une croissance moyenne annuelle de 54% et représenter environ 46 milliards de dollars d’ici 2020, selon les derniers chiffres publiés par IDC (International Data Corporation). De nombreux secteurs sont aujourd’hui touchés par les questions de l’intelligence artificielle et la robotisation de leur profession. Une prise de conscience se développe sur la nécessité d’adapter notre manière de travailler afin d’intégrer ces nouvelles technologies dans nos modèles économiques.
Affiche de Robin Williams dans L’homme bicentenaire, réalisé par Chris Columbus, sorti en 1999.
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L’intelligence artificielle au service des êtres humains ?
L’intelligence artificielle, c’est la capacité pour des logiciels d’apprendre une quantité indéfinie de données lesquelles sont avec l’essor du Big Data désormais beaucoup plus accessibles. Ainsi, grâce à une base de données exceptionnelle, ces nouvelles intelligences artificielles sont capables de recueillir en un millième de secondes de temps ce que l’homme met 30 ans à apprendre. A titre d’exemple, une équipe américaine a ainsi mis au point un algorithme regroupant environ 100 000 images qui a permis de révéler l’existences de tumeurs bénignes pourtant non découvertes par des radiologues expérimentés.
L’intelligence artificielle améliore la recherche, l’analyse de l’information et rend par conséquent plus performant le travail des professionnels. Ces derniers pourront en diminuant leurs coûts, affiner et se consacrer pleinement à leur expertise ainsi qu’à la relation avec les clients. Le domaine du droit, jusqu’à présent cloisonné par sa complexité, bénéficie pleinement de ces avancées. Certaines sociétés vont même jusqu’à développer des services allant de la recherche juridique approfondie (Rocket Lawyer, Legalife) au profilage de magistrats ou d’avocats en fonction de leurs décisions ou leurs résultats (telle que la plateforme Premonition). L’accessibilité et la perfection des analyses entraînent parallèlement une véritable démocratisation des informations.
L’intelligence artificielle, c’est la capacité pour des logiciels d’apprendre une quantité indéfinie de données lesquelles sont avec l’essor du Big Data désormais beaucoup plus accessibles. Ainsi, grâce à une base de données exceptionnelle, ces nouvelles intelligences artificielles sont capables de recueillir en un millième de secondes de temps ce que l’homme met 30 ans à apprendre. A titre d’exemple, une équipe américaine a ainsi mis au point un algorithme regroupant environ 100 000 images qui a permis de révéler l’existences de tumeurs bénignes pourtant non découvertes par des radiologues expérimentés.
L’intelligence artificielle améliore la recherche, l’analyse de l’information et rend par conséquent plus performant le travail des professionnels. Ces derniers pourront en diminuant leurs coûts, affiner et se consacrer pleinement à leur expertise ainsi qu’à la relation avec les clients. Le domaine du droit, jusqu’à présent cloisonné par sa complexité, bénéficie pleinement de ces avancées. Certaines sociétés vont même jusqu’à développer des services allant de la recherche juridique approfondie (Rocket Lawyer, Legalife) au profilage de magistrats ou d’avocats en fonction de leurs décisions ou leurs résultats (telle que la plateforme Premonition). L’accessibilité et la perfection des analyses entraînent parallèlement une véritable démocratisation des informations.
La robotisation au service des entreprises permettrait également en assistant et facilitant le travail de diminuer significativement les problèmes de stress ou de burn-out.
Des humains au service de l’intelligence artificielle ?
Le principal risque est le déclin de l’emploi. Selon l’étude « les classes moyennes face à la transformation digitale » réalisée par le cabinet de conseil Roland Berger, 42 % des emplois français seraient automatisables dans 20 ans. Et « des emplois qualifiés, à fort contenu intellectuel, sont maintenant concernés ».
Différents scénarios possibles sont mis en avant aujourd’hui. La Corée du Sud, le pays le plus robotisé au monde, compte 631 robots pour 10 000 ouvriers ; pourtant il possède l’un des plus bas taux de chômage au monde (3,9%). D’autres chercheurs établissent quant à eux qu’en introduisant un robot, on supprime 6 postes humains. Où est donc la réalité ?
Par ailleurs, il existe un vide juridique en matière de responsabilité. A titre d’illustration, avec l’apparition prochaine des voitures sans conducteur; vers qui la victime pourra-t-elle se tourner afin d’obtenir réparation en cas d’’accident ? La question demeure : le fabricant, le propriétaire du véhicule ou encore le concepteur du logiciel de conduite seront-ils inquiétés ? Le gouvernement devra s’adapter à concevoir des normes juridiques répondant à de telles questions.
La robotisation de notre société et l’intelligence artificielle sont loin d’être aujourd’hui une simple science-fiction mais bel et bien une réalité. L’enjeu consistera à mettre la robotisation au service de l’innovation et non pas du remplacement de l’homme. Il s’agira donc dans les vingt à trente prochaines années de s’interroger sur le modèle économique adéquat à mettre en place, déterminer quelles seront les professions de demain et surtout définir un cadre éthique et juridique adapté.
Nous ne sommes donc qu’aux prémices de l’ère de la robotisation …
Des humains au service de l’intelligence artificielle ?
Le principal risque est le déclin de l’emploi. Selon l’étude « les classes moyennes face à la transformation digitale » réalisée par le cabinet de conseil Roland Berger, 42 % des emplois français seraient automatisables dans 20 ans. Et « des emplois qualifiés, à fort contenu intellectuel, sont maintenant concernés ».
Différents scénarios possibles sont mis en avant aujourd’hui. La Corée du Sud, le pays le plus robotisé au monde, compte 631 robots pour 10 000 ouvriers ; pourtant il possède l’un des plus bas taux de chômage au monde (3,9%). D’autres chercheurs établissent quant à eux qu’en introduisant un robot, on supprime 6 postes humains. Où est donc la réalité ?
Par ailleurs, il existe un vide juridique en matière de responsabilité. A titre d’illustration, avec l’apparition prochaine des voitures sans conducteur; vers qui la victime pourra-t-elle se tourner afin d’obtenir réparation en cas d’’accident ? La question demeure : le fabricant, le propriétaire du véhicule ou encore le concepteur du logiciel de conduite seront-ils inquiétés ? Le gouvernement devra s’adapter à concevoir des normes juridiques répondant à de telles questions.
La robotisation de notre société et l’intelligence artificielle sont loin d’être aujourd’hui une simple science-fiction mais bel et bien une réalité. L’enjeu consistera à mettre la robotisation au service de l’innovation et non pas du remplacement de l’homme. Il s’agira donc dans les vingt à trente prochaines années de s’interroger sur le modèle économique adéquat à mettre en place, déterminer quelles seront les professions de demain et surtout définir un cadre éthique et juridique adapté.
Nous ne sommes donc qu’aux prémices de l’ère de la robotisation …