Après avoir conquis la terre avec son service de VTC, Uber s’attaque au ciel et souhaite commercialiser dès 2023 un service de taxis volants ou drones taxis qui pourront transporter des passagers sur des trajets urbains courts. Dans un premier temps ces engins seront pilotés par des humains, mais à terme la société prévoit de les rendre autonomes.

Dans la vidéo de démonstration qu’à publié le géant américain, on aperçoit une utilisatrice commander un taxi volant depuis son smartphone puis monter sur le toit d’un immeuble pour se rendre sur un garage aérien. Une fois installé dans le taxi, celui-ci s’envole au dessus de la ville dont les routes sont saturées par les embouteillages.

Uber veut ainsi casser les codes du transport en ville et pallier aux problèmes de mobilité face à la surpopulation urbaine.

Comment Uber va s’y prendre ?

Lors du Web Summit de Lisbonne en novembre dernier, la société a annoncé la signature d’un partenariat avec la NASA pour mener à bien ce projet.

Selon une chaîne américaine Uber a conclu un Space Act Agreement avec l’agence gouvernementale pour le développement d’un système de gestion du trafic d’engins autonomes volant à basse altitude.

L’objectif est de rendre ce service, baptisé UberAir opérationnelle pour les jeux olympiques de 2028 de Los Angeles.

Le coût d’une course dans ce drone taxis n’a pas encore été annoncé. Les premiers essais en conditions réelles sont prévus à partir de 2020 dans trois grandes villes comme Los Angeles, Dallas et aux Emirats arabes unis.

Uber n’est pas le seul à se positionner sur le marché de la voiture volante. Plusieurs autres entreprises sont dans la course proposant des projets tout aussi ambitieux ; le TF-X de la société américaine Terrafugia, le projet Vahana d’Airbus, le chinois Ehang, ou encore les allemands Lilium et Volocopter.
D’ici peu, il est donc possible qu’Uber devienne sUberman.