Qui n’a jamais rêvé de trouver une place de stationnement immédiatement ? Ou éviter le camion poubelle le matin ? C’est le projet ambitieux de Dijon : une nouvelle génération de ville intelligente où les rues s’éclaireront automatiquement et où les panneaux d’information conseilleront, en temps réel, les citoyens. Chaque habitant pourra aussi connaitre, grâce à son smartphone, la qualité de l’air ou les places de stationnements disponibles. Dijon invente la ville 3.0 !

 

Dijon donne le coup d’envoi à sa « smart métropole »

C’est la première fois qu’un tel projet est mené à l’échelle d’une grande ville. D’ici un an, les rues de Dijon seront connectées en temps réel, permettant aux citoyens d’avoir accès à l’ensemble des données numériques collectées, facilitant ainsi leur mobilité ou leurs démarches administratives.
Le coût total du projet est de 105 millions d’euros pour un chantier de douze ans.

Le centre de pilotage : une organisation novatrice

La ville 3.0 est rendue possible grâce à un centre de pilotage connecté et unique qui récolte en temps réel l’ensemble des données. Ainsi des services urbains, tels que des transports, l’éclairage, la vidéo surveillance, les feux tricolores et les bornes d’accès seront équipés de capteurs ou de caméras, afin de récolter un maximum de données pour permettre le fonctionnement de la smart métropole.

“A terme, la ville devrait économiser des dizaines de millions d’euros chaque année”

Un projet citoyen interactif

La smart métropole est un projet mené pour et avec les citoyens. Les Dijonnais seront à la fois les premiers spectateurs de la ville 3.0 mais aussi les principaux acteurs. En effet, la ville a fait le choix d’ouvrir l’ensemble des données numériques aux usagés, leur permettant ainsi de juger l’efficacité (ou l’inefficacité) des services publics.

Le respect de la vie privée

L’ouverture des données aux citoyens pose la question du le respect de la vie privée. Le maire de Dijon répond et est formel : aucune donnée personnelle ne sera rendue publique. Par ailleurs, la métropole s’est déjà assurée de rester propriétaire des données collectées.
 

A propos de Marie TSOUKALAS