« 2,3 millions de contributeurs ont financé un projet en crowdfunding … »
crowdfunding
Initialement, les projets financés par le crowdfunding étaient de nature strictement philanthropique. Mais le développement des start-ups a entrainé le déploiement d’une nouvelle fonctionnalité de ce mode de financement.
Pour favoriser le développement de la finance participative, le législateur français, dès 2014, a procédé à la classification des formes du crowdfunding. On peut distinguer trois modèles :

  • Le don (sans contrepartie financière ou avec une petite contrepartie sous la forme d’un cadeau) principalement dans un cadre artistique, culturel ou caritatif.
  • L’equity crowdfunding qui consiste à la participation dans le capital d’une entreprise, les dividendes et la plus-value sur cession des parts sont les principales rémunérations des investisseurs.
  • Le crowdlending ou prêt, les prêts à intérêts sont strictement monopolisés par les établissements de crédit agréés par la Banque de France, cependant les plateformes peuvent agir en qualité d’intermédiaires, le prêt sans intérêts est ouvert aux plateformes.

Dans une logique de transparence, l’état français a créé deux statuts juridiques pour les plateformes de crowdfunding : celui de conseiller en investissement participatif (CIP) pour les plateformes d’investissements, et l’autre d’intermédiaire en financement participatif (IFP) pour les plateformes de prêt et de dons. Un label a aussi vu le jour, pour informer le public du respect de la réglementation française :
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Selon l’étude réalisée par l’Association de Financement Participatif France en 2015, les fonds collectés par les plateformes françaises de crowdfunding connaissent une forte croissance passant de 152 millions d’euros en 2014 à près de 300 millions d’euros en 2015. 18 000 projets ont abouti et 2,3 millions de contributeurs ont financé un projet en crowdfunding depuis le lancement des plateformes.
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A propos de Mourad LAHMER