« Nick Johnson […] comptabilise à son actif 152 kilomètres de marche. »

Pokemon ho
Source : http://www.topito.com

 
La naissance d’un phénomène
Pokémon Go est disponible depuis juillet sur les plateformes iOS et Android, ce jeu de réalité augmentée a été développé conjointement par The Pokemon Company et Niantic. Le jour de son lancement, le téléchargement de l’application dépasse celui de Twitter, Tinder, WhatsApp ou encore Snapchat, et fait monter l’action de Nintendo de 93,2 % en une semaine à la bourse de Tokyo.
Le concept de ce phénomène de société est très simple, le joueur choisit un avatar en quête de Pokémons et d’Arènes, évolue dans le monde réel et les déplacements se font en fonction de la localisation GPS de notre smartphone, une adaptation de la carte de Google Maps. Les Pokestops permettent de gagner des objets gratuitement et les arènes de l’expérience. Il y a également des bonus qui s’activent en fonction des kilomètres effectués.
Du sport, sans s’en rendre compte
Pour pouvoir trouver et capturer des Pokémons, il faut se rendre dans des endroits différents ou bien marcher un certain nombre de kilomètres pour pouvoir faire éclore des œufs, renfermant eux aussi des Pokémons (2, 3, 5 ou 10kms). Selon le fabricant de tracker d’activité Jawbone, les joueurs se dépenseraient deux fois plus lorsque l’application est en marche.
Tout le monde sait que la marche est un véritable sport. En marchant, le tonus musculaire augmente, une amélioration de la posture est observable, le système cardiovasculaire et respiratoire s’active et une diminution du stress est observée. Des vertus a priori insoupçonnées de Pokémon Go. Nick Johnson, un Américain qui a réussi à attraper tous les Pokémons, comptabilise à son actif 152 kilomètres de marche (le champion s’est envolé pour Hong Kong, Sydney, et Tokyo pour attraper les Pokémons).          
Un avenir incertain !
Selon Survey Monkey le nombre d’utilisateurs actifs hebdomadaire de Pokémon Go est passé de 40 millions à son lancement à moins de 15 millions à la mi-octobre (soit moins de trois mois après son lancement). Le phénomène est en train de connaître sa première crise. Cet étouffement est dû au nombre accru de tricheurs et au manque de renouvellement du jeu.
Malgré ces chiffres alarmant, Mike Quigley, le directeur marketing de Niantic lors du Web Summit de Lisbonne qui s’est tenu du 7 au 10 novembre dernier, affirme que le jeu se porte bien  « Avec Pokémon, on n’en est qu’au début de l’histoire et on va continuer à faire évoluer le jeu. Il y a encore beaucoup de choses qu’on a envie de faire et on se tient à l’écoute de la communauté des joueurs ».
Effet de buzz ou phénomène durable, l’avenir nous le dira !

A propos de Mourad LAHMER