Depuis l’avènement du numérique, certaines entreprises ne passent que par cet outil pour fournir des produits ou des services aux utilisateurs. De plus en plus, les utilisateurs laissent des traces sur internet (et notamment sur les réseaux sociaux) de leur compte bancaire, de leur mail, de leur adresse et bien plus encore. Cela a eu pour effet de voir se développer de plus en plus la « Cybercriminalité ».
La cybercriminalité est devenue, à l’heure d’aujourd’hui, quelque chose de répandu sur la toile aussi bien sur les différents sites internet que sur les réseaux sociaux.
La cybercriminalité sur les réseaux sociaux peut se présenter sous différentes formes : elle peut être vue comme une usurpation d’identité via un piratage de son compte par exemple.
Ainsi, pour contrer ce genre d’attaque, les Etats mettent de plus en plus en œuvre des outils et des techniques permettant de contrer les cybercriminels, et cela passe par la cybersécurité. Mais est-ce vraiment utilisée sur les réseaux sociaux ?
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De base, la cybersécurité est l’ensemble de lois, de politiques, d’outils et de dispositifs mis en place par les Etats pour protéger les personnes utilisant du matériel informatique. Elle est de base surtout utilisée sur les sites classés « critiques » tels que les sites traitant de l’énergie, du transport, de la banque, de la santé et des marchés financiers…
Tout cela s’inscrit dans une stratégie européenne appelée « Europe 2020 » qui regroupe les différentes stratégies numériques que l’Union européenne veut mettre en place.
A l’heure d’aujourd’hui, la cybersécurité sur les réseaux sociaux est encore complexe à mettre en place à cause de la protection de la vie privée de chaque personne. En effet, il y a toujours cet équilibre difficile à mettre en place entre la sécurité et la vie privée des personnes sur les réseaux sociaux. C’est ainsi que Facebook ou Twitter ne font pas parties des sites « critiques » mais ont des obligations. En effet, ils devront signaler les incidents majeurs de sécurité aux autorités nationales (pour en savoir plus vous pouvez consulter l’article du site ITespresso.fr). S’ils ne respectent pas ces obligations, ils seront contraints à payer une amende.
Étant donné que la protection sur les réseaux sociaux est moins forte que sur les sites classés « critiques », les cybercriminels font des réseaux sociaux leur média principal pour leurs communications. Ils placent les réseaux sociaux au centre de leurs modes opératoires. Par exemple, Daesh utilise les réseaux sociaux pour enrôler de nouvelles (et jeunes) recrues sans pour autant être trop inquiété par les autorités.
Ainsi, nous pouvons voir que la cybersécurité s’installe de plus en plus sur internet afin de mieux protéger les utilisateurs mais il y a encore quelques barrières concernant la cybersécurité sur les réseaux sociaux. Mais rien ne garantit que les choses ne peuvent pas changer d’ici quelques temps. Le monde du numérique est en perpétuelle évolution ainsi que les règlementations et tout peut changer du jour au lendemain.
Mais une chose est sûre, tant qu’il y aura des cybercriminels, il y aura de la cybersécurité mise en œuvre pour le bien et la protection de tous.