L’intelligence artificielle n’est que le reflet de l’intelligence humaine. Des neurologues et des linguistes ont regardé comment fonctionne le cerveau humain, puis iIs ont essayé de l’imiter en créant l’intelligence artificielle. Plusieurs algorithmes sont donc développés pour s’inspirer du fonctionnement du cerveau humain.
Le terme « intelligence artificielle » remonte aux années 1950 quand des informaticiens échangeaient avec des linguistes, des mathématiciens et des statisticiens. Ils se sont dit qu’à eux tous ils doivent pouvoir faire quelque chose qui ressemble à de l’intelligence, mais cela a pris pas mal de temps. Puis en 1997, IBM avait frappé les esprits avec Deep Blue en battant Gary Kasparov, le champion du monde des échecs de l’époque. Mais, Deep Blue reste une grosse machine dotée d’une grosse base de données stockant l’ensemble des coups possibles et elle est seulement programmée pour jouer aux échecs.

L’intelligence artificielle n’a pas pour autant arrêté d’évoluer : dans les années 2010 Deepmind, une start-up devenue une des filiales du groupe américain Google, a conçu AlphaGo. En octobre 2015, à la une de la revue « Nature » on retrouve Google qui a su démontrer le potentiel de ce programme en battant cinq fois de suite Fan Hui, le meilleur joueur de Go en Europe.
Plus complexe à modéliser que les échecs, le Go était le dernier jeu où l’homme battait la machine. AlphaGo continue encore d’apprendre et ne cesse de s’améliorer tout seul, mais cette intelligence reste éloignée du fonctionnement du cerveau humain. Mais pour Google, l’utilisation de cette technologie permet de trouver des solutions dans d’autres domaines. Lesquels ?
Il y a peu, en juin 2016, Google a à nouveau démontré que dans le domaine de l’intelligence artificielle l’entreprise est à la pointe de la technologie. Google apprend l’art de la musique à sa machine pour la transformer en artiste. Ce projet a été baptisé « Magenta ». A peine lancé, il fait déjà parler de lui puisque la machine a créé son premier morceau de musique qui dure 90 secondes. Le morceau ne fait pas l’unanimité mais d’après Douglas Eck, chercheur au sein du groupe Google Brain, « c’est un projet de recherche pour faire progresser la capacité d’une intelligence artificielle à comprendre l’art ». Bien sûr Google ne souhaite pas remplacer les artistes par une intelligence artificielle, mais souhaite leur fournir une nouvelle source d’inspiration.
Ces machines apprennent, elles deviennent autonomes et même des fois deviennent meilleures que nous. Cependant, elles ne savent pas encore prévoir ou prédire ce qui va se passer et il faut leur donner des instructions. Google veut donc travailler sur ce point, afin qu’une machine puisse apprendre avec peu de données, en créant un ordinateur quantique : « quantum learning ».
Est-ce que l’humain doit s’inquiéter ?

Certes, l’ordinateur ne commet jamais d’erreur et est plutôt imbattable pour des tâches simples, répétitives et limitées, mais le cerveau humain reste plus adapté à des tâches plus complexes ou des activités de haut niveau.
Est-ce qu’elles vont nous remplacer ?  
Elles peuvent nous remplacer mais cela dépend des métiers. Une étude est sortie aux Etats-Unis, celle-ci indique qu’un poste sur deux peut être remplacé par une machine.
 

A propos de Romina DJORDJEVIC