De nos jours, les imprimantes 3D ne sont plus un rêve. Ces appareils se démocratisent. Ils permettent d’imprimer une pièce en panne et d’en créer le fichier 3D tout de suite. Faciles d’utilisation et à des prix accessibles, ces imprimantes n’en restent pas moins des objets sophistiqués capables, grâce à l’impression et la photographie tridimensionnelle, d’imprimer un fœtus en 3D.

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Créée par Chuck Hull en 1984, cette technologie, « l’impression 3D », consiste à recréer un objet 3D et tactile en utilisant des matières premières et selon un modèle digital entré informatiquement. Cantonnées à un marché de niche à leur lancement du à un prix faramineux, les nouvelles imprimantes 3D sont de plus en plus accessibles depuis une dizaine d’années. Il est désormais possible de les acheter dans le commerce à des prix bien moins élevés.

De 2010 à 2013, le prix de ces imprimantes est passé de 20 000 à 1 000 dollars. Actuellement, on peut même trouver  des imprimantes 3D à moins de 500 dollars, par conséquent, on voit de plus en plus de ces produits chez les consommateurs.

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Architecture, dessin industriel, design automobile, aéronautique, industrie de l’armement et ingénierie, sont des domaines exemplaires où l’on profite pleinement des capacités innovantes des imprimantes 3D. Avec la démocratisation et l’utilisation populaire de cette technologie certains biens de consommation dit courante sont apparus sur le marché. C’est le cas notamment de produits médicaux, dentaires, de la mode, des chaussures, des bijoux et des lunettes. Ainsi, le jour où on imprimera un repas au travers d’un site d’un restaurant pour une soirée, n’est pas un rêve mais presque une réalité.

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La NASA quant à elle envisage de produire certaines parties de l’engin spatial, à l’aide des imprimantes 3D et envisage également de dessiner certains êtres vivants et de les envoyer dans l’espace et/ou en direction d’autres planètes. Mais entre tous les services utiles que les imprimantes 3D représentent, il y en a un qui est de loin le plus prometteur et porteur d’espoir: la santé. Les possibilités envisagées pour protéger la vie humaine tiennent un rôle important. Celles qui en créant les parties du corps, ont pour objet, la protection de la vie humaine, s’appellent bio-imprimantes 3D.

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En 2000, alors qu’en faisant certaines expérimentations géniques, les savants ont réussi à recréer certaines parties de l’ADN humain, à l’aide des imprimantes à jet d’encre. Selon Thomas Boland, un ingénieur biomédical « si une imprimante à jet d’encre est capable d’imprimer l’ADN, un instrument pareil serait capable d’imprimer les autres parties du corps ».

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Après 3 années d’efforts constants, T. Boland a obtenu le droit de produire la première imprimante cellulaire et de se nommer le père de la bio-impression. Oreilles, reins, vaisseaux sanguins, tissus cutanés et os, sont des organes que les savants essayent de plus en plus de cloner. Avec les imprimantes 3D et les possibilités d’impression d’un cœur vivant, de nouveaux rêves sont en train de germer dans les esprits de ces ingénieurs biomédicaux.

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Mona GHAFOURI ESFAHANI. Etudiante en M2 Commerce Electronique, je suis intéressée  par les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Je suis aussi passionnée par l’informatique notamment la sécurité de base de données.

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