Après avoir lancé sa campagne présidentielle en 2016 il y a quelques mois, Hilary CLINTON était au cœur d’une polémique l’accusant d’avoir de faux followers sur les réseaux.

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Dans la guerre et la conquête de la Communication 2.0, ce phénomène est de plus en plus fréquent. On assiste depuis quelques années à un vrai marché noir de la notoriété.

Sur internet des centaines de sites proposent de faire de vous des stars sur les réseaux sociaux. Pour booster votre notoriété, vous pouvez acheter des vues sur Youtube mais également des followers sur Instagram ou sur Twitter.

Ce marché noir n’est pas aujourd’hui chiffrable, mais s’étant prioritairement développé aux Etats Unis, cette démarche est aujourd’hui mondiale et à portée de tous.

Cela participe au Vanity Metric, mesure de la vanité qui permet de valoriser les comptes des utilisateurs sur internet.

Facebook compte 1,4 milliards d’utilisateurs dans le monde, Twitter 288 millions et Instagram, 300 millions. Or, combien parmi ces utilisateurs sont des faux profils ? Officiellement les dirigeants évoquent des chiffres oscillant de 2 à 5 %.

Utilisés à mauvais escient ces faux comptes peuvent avoir des effets très néfastes. Des faux followers peuvent ainsi  devenir une arme politique. Mais le marché de la triche ne concerne pas que la politique, une start up française lancé récemment propose ce service de tricherie pour des raisons commerciales. Ces clients, des sites touristiques ou des hotels en quête de popularité sur le net.

Pour promouvoir ce service, le discours est celui selon lequel avec ces faux amis vous appâterez des potentiels vrais amis. Bourse aux likes ou jeux concours, tous les concepts sont bons pour appâtez les nouveaux amis.

Jusqu’ici les réseaux sociaux ne semblaient pas s’en préoccuper mais la guerre est déclarée car cela entâche leur image.

Facebook a d’ailleurs proclamé avoir bloqué de nombreux profils. Instagram a également fait le ménage récemment dans les abonnés de Justin Biebier. Ce dernier a ainsi perdu plus de 3 millions d’abonnés.

Le marché des faux amis reste un des plus gros tabou sur internet. Rappelons que pour faire le buzz ou échanger sur le web, un réel échange est nécessaire. Ce qui n’est pas le cas avec des comptes inventés de toutes pièces.

  

Audrey  SERTILLANGE  Étudiante en Master 2 Gestion et Droit de l’Économie Numérique de l’université de Strasbourg curieuse de nature je suis passionnée par l’innovation et les questions juridiques qu’elle engendre. J’éprouve un intérêt particulier pour le droit de la propriété intellectuelle appliqué aux nouvelles technologies.

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A propos de Audrey SERTILLANGE