Si l’impression 3D permet d’obtenir des résultats étonnants, l’impression 4D va encore plus loin en permettant de créer des objets « intelligents ».

image impression 4D

Une imprimante 3D…en mieux !

L’imprimante 3D est un robot qui par superposition de couches de matière va permettre la fabrication d’objets plus ou moins complexes. Le principal problème est que l’objet fabriqué sera « rigide », sans capacité d’évolution.

L’impression 4D est une version évoluée de l’impression 3D. En plus de s’inscrire dans les 3 dimensions habituelles, l’impression 4D explore une dimension supplémentaire, celle du temps (correspondant à la quatrième dimension). Pour faire simple on peut aller plus loin que simplement assembler les matériaux : on peut les programmer.

Un objet imprimé en 4D peut en effet évoluer, se transformer, au fil du temps ou dans certaines conditions précises prévues à l’avance. L’impression 4D permet de créer des objets intelligents sans avoir recours à l’électronique, en se basant sur les propriétés des matériaux utilisés.

La robotique associée aux matériaux « intelligents »

L’utilisation de matériaux capables d’évoluer n’est cependant pas récente puisque plusieurs chercheurs ont déjà mis au point des matériaux ayant une mémoire des formes ou des matériaux intelligents. Ainsi, certains tissus, au contact de la chaleur ou d’une impulsion électrique, changent de forme ou de consistance. Mais des chercheurs du MIT sont allés plus loin : ils ont créé une imprimante capable de travailler avec ces matériaux et ont ainsi créé des structures capables de changer de forme en utilisant l’énergie ambiante et s’étirer jusqu’à atteindre 200 % de son volume original.

Les applications sont aussi diverses que variées. Il est, par exemple, envisagé de construire des canalisations capables de s’élargir en fonction du débit de liquide, ou encore des briques se transformant pour s’adapter à la pression d’un mur.

Les opportunités sont donc nombreuses, gageons que le succès de l’impression 4D ne devrait pas tarder à pointer le bout de son nez !

Thomas Bertrand

Etudiant en Master 2 Droit de l’économie numérique. Optimiste concernant les nouvelles technologies et attaché au droit du numérique.

 

A propos de Thomas BERTRAND