Traduction : la revanche par le Porno. Il s’agit de poster des photos ou des vidéos des ses exs compagnons à la suite d’une rupture.

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C’est l’Américain Hunter Moore qui a lancé cette mode en 2010, avec la plate-forme Is Anyone Up. Ce site lui a valu d’être qualifié de «personne la plus haïe d’internet». Un titre tout sauf virtuel. Cet individu à récemment plaidé coupable à son procès, ce dernier demandait aux fins de suppressions du contenu publié, de l’argent à ces victimes.
 
Aux Etats Unis, cette pratique fut condamnée états après états et 16 d’entres eux ont créé une loi spécifique la sanctionnant à 6 mois de prison ferme. Certains pays comme Israël illustre ce phénomène comme un crime sexuel passible de 5 ans de prison ferme. La Grande Bretagne à quant a elle voté une loi condamnant les auteurs à 2 ans de prison ferme.
 
Or en France, la situation reste floue. Les textes évoquent le droit à l’image ou le consentement mais rien de très précis. Les pouvoir public ne semblent pas sensibilisés et certains avocats le regrette annonçant qu’ils le seront lorsqu’un drame apparaitra. Ainsi, de nombreux professionnels militent pour qu’il y ait une infraction spécifique à ce problème permettant l’urgence pénalement.
 
Ce sujet reste tabou. Il apparaitrait que très souvent lors de rupture, certains conjoints fassent chanter leurs ex partenaires à l’appui de ces enregistrements douteux.
 
Il est possible de voir au cœur du Revenge Porn, l’égalité entre les femmes et les hommes et 90% des victimes sont ainsi des femmes.
 
Les femmes commencent à trouver une parade sur internet. Emma Holten une journaliste danoise ancienne victime a pris le parti de prendre en main son image sur la toile. Ainsi, à la suite de la diffusion de ses photos intimes contre son gré, elle a décidé de poser une nue une nouvelle fois afin de contrôler son image.
 
En France, 3 procès ont déjà été entamé suite à cette tragique façon de faire, dont 2 peines de prison prononcées.
 

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Etudiant en Master 2 Droit de l’économie numérique et titulaire d’un Master droit de l’entreprise et des affaires obtenu à l’Université de Montpellier. J’ai développé au cours de ma formation juridique un intérêt particulier pour le fonctionnement, l’utilisation et l’évolution des NTIC ainsi que les questions juridiques que cela soulève.
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A propos de Guillaume ANGELI