Airbnb, Uber ou Netflix font grande polémique ces derniers mois. Ces « nouveaux barbares » n’hésitent pas à user de l’arme numérique afin de contourner les réglementations.
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Tourisme, transport, paiement… aucun marché n’est épargné par la digitalisation. Culture libérale et de l’innovation, ces modèles viennent bousculer les acteurs en place qui dénoncent bien souvent une concurrence déloyale.
Alors que les nouveaux revendiquent une évolution du secteur, les anciens pointent du doigt que leurs nouveaux concurrents ne sont que rarement soumis aux mêmes obligations et la même réglementation. Lourde tache qu’incombe alors au législateur d’allier innovation et préservation.
Un internaute fut récemment condamné pour la sous‐location de son appartement à travers la plate‐forme immobilière, Airbnb. Les hôtels de Paris montent au créneau. Le nouvel acteur sur le marché a l’avantage de proposer des tarifs souvent bien en‐dessous  de l’hôtellerie. Alors que les professionnels du logement touristique sont soumis à des contraintes juridiques et financières pour exercer, les particuliers n’hésitent pas à sous-louer leur logement bien que cela soit interdit…
Uber a de son côté réussi à révolutionner le service de taxi. Mais l’innovation a un coût et pas des moindres. En effet, la proposition de loi votée le 11 mai 2014 à l’Assemblée Nationale vise à rétablir la situation initiale. Le texte va même plus loin. Non seulement il propose de supprimer la « maraude électronique » pour les VTC, mais il va jusqu’à donner cette technologie aux taxis.
Outre l’avantage technologique des protagonistes de cette nouvelle économie, la maîtrise qu’ils ont du marketing et de la communication online, en font un redoutable adversaire pour les plus classiques.
 
Photopourbio2Akim PANTESCU
Étudiant en Commerce électronique, passionné par la dématérialisation, les réseaux sociaux et les sports collectifs.
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