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Dès le début 2013 et au cours des quatre prochaines années, le quartier de Westminster (Londres) sera équipé de lampadaires « connectés » et contrôlés par iPad. A l’heure où les dépenses en énergie sont au cœur des préoccupations nationales et internationales, ce nouveau concept d’éclairage public est relativement lumineux.

A l’instar du Brésil, où les prisonniers de Santa Rita do Sapucaí pédalent sur des vélos, et alimentent ainsi l’éclairage public de la ville. Londres, en termes d’ingéniosité, n’est pas en reste. En effet, les 14 000 lampadaires de Westminster vont être remplacés par de nouveaux beaucoup plus économes en énergie. Contrôlés à l’aide d’un iPad, ces lampadaires « connectés » permettront aux employés municipaux d’ajuster l’intensité de la lumière et de connaître les besoins d’éclairage et les pannes éventuelles en temps réel et d’agir rapidement en cas de nécessité. Au-delà même de leur aspect pratique, la réduction des coûts énergétiques qu’ils devraient engendrer est une donnée importante aux yeux des contribuables britanniques.

Toutefois, cette modernisation de l’éclairage public présente des coûts d’investissement et d’installation importants atteignant la somme de 3.25 millions de £. Malgré cela, le Westminster Council table sur une économie de l’ordre de £ 420.000 par an.
Grâce à ce système, la population habitant le quartier de Westminster continuera à bénéficier d’un éclairage public 24/24 mais avec une facture énergétique à moindre coûts. Si ce dispositif s’avère concluant, il pourrait s’étendre à l’ensemble de la ville. Il est fort à parier qu’un tel système verra le jour dans d’autres villes du monde…

A propos de Cédric Pierdet