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A l’heure du changement dans les domaines du high-tech, un domaine subit depuis quelques temps un réel bouleversement : le domaine de la photographie.

Le Salon de la Photographie, qui s’est tenu porte de Versailles à Paris du 08 au 12 Novembre 2012, a connu un grand succès comme à l’accoutumé.

En 2011, le salon avait rassemblé près de 72 000 visiteurs; cette année la fréquentation est en hausse avec près de 80 000 visiteurs. Un réel succès qui s’explique par la fascination des photographes amateurs ou professionnels pour les nouveautés dans ce domaine.

En effet, les fabricants sont à la recherche de nouvelles innovations et créent des  appareils photo dans l’air du temps. Dans une société où 72% des français possèdent un appareil photo, si le marché n’est pas orienté vers l’innovation, c’est un marché qui stagne. Ainsi les fabricants misent sur la nouveauté : les hybrides.
Qu’ils soient compacts comme Pentax avec le plus petit appareil photo au monde, ou qu’ils misent tout sur les objectifs avec Sony et ses très grands capteurs, les fabricants essayent de faire la différence.
Les consommateurs se rappellent des soirées où chacun venait avec son appareil photo et au moment du visionnage des photos des uns et des autres, le partage des dossiers étaient laborieux : clé USB pour les uns, prêt de carte SD ou gravures sur CD pour les autres,  échanger et partager ses images demandaient du temps et de l’argent.
Pour avoir une réactivité et une facilité de partage les grandes nouveautés du salon de la photographie 2012 mettent la connexion en vedette. Les nouveaux appareils sont directement connectables à internet. Les nouvelles gammes d’hybride et appareils connectés WI-FI ou 3G  ont été présentées à cette occasion. Un concept qui plait et qui attire les consommateurs : une connectivité sans fil qui permet de partager les photos immédiatement après les avoir prises, les appareils sont réellement et instantanément connectés et l’utilisateur a la possibilité de télécharger, de partager et deposter sur les réseaux sociaux.
La communication avec d’autres appareils grâce au WI-FI intégré fait de ces appareils des petits bijoux de la  technologie.
Ces produits hybrides sont à mi-chemin entre un appareil photo et un smartphone. En effet, on peut charger des applications comme dans un smartphone, on peut également prendre un cliché et l’envoyer directement sur une tablette, un smartphone ou encore sur un téléviseur. Le boitier connecté est donc une des grandes tendances. On trouve du côté de la pile une interface fluide identique à celle des « smartphones » où nous pouvons faire défiler les applications, et un côté face avec un appareil photo avec zoom 21 fois.
Des produits compacts, hybrides ou réflexes qui suscitent la curiosité des utilisateurs, ces derniers ont envie de prendre des photos dans n’importe quelle situation, or il faut bien reconnaître que généralement quand nous voulons immortaliser un moment il est très rare de capturer l’action au moment voulu. Ainsi, lorsque nous faisons une descente en ski, les caméras miniatures à fixer sur la tête permettent de prendre des vidéos en haute définition, on peut maintenant faire un arrêt sur image d’une vidéo et capturer le moment.
Les appareils présentés sont de plus en plus petits, solides, précis et résistants, en effet les appareils dits tropicalisés voient le jour : des appareils plus résistants qui supportent des températures allant jusqu’à -10 degré, résistants à la pluie fine ou encore à la poussière.
Dans une société où Internet prend une place considérable, les fabricants, les exposants, les importateurs présents au Salon de la Photographie cette année, ont bien compris l’enjeu de ces nouveaux appareils dans l’ère du Web 2.0 et la nécessité de développer des produits toujours plus performants tout en optimisant leur utilisation grâce au boitier connecté et en permettant un partage immédiat.
Rendez-vous l’année prochaine au Salon de la Photographie pour découvrir les nouveaux concepts et les nouveaux appareils adaptés à l’évolution de la société et aux désirs des utilisateurs.
 

A propos de Gaelle Bachmann