Malgré la récession économique, le déploiement du e-commerce en Italie peut se révéler être payant pour les entreprises françaises.
Des potentialités :
Le e-commerce italien, comme le e-commerce français, enregistre une croissance à deux chiffres. Le taux de pénétration de son commerce en ligne B to C par rapport à l’ensemble du commerce national n’est que de 2,2 % pour l’instant contre 5 % en France.
Aujourd’hui, seulement deux tiers des ventes portent sur les services et un tiers sur les produits.
Un taux de pénétration des smartphones important : 51% selon ComScore.
Le marché italien du textile est le troisième en Europe. De plus il n’y a pas vraiment de leader au niveau de la stratégie cross canal.
Alors qu’en France les ventes textiles s’élèvent à 9% sur internet, en Italie elles ne représentent encore que 1%.
Les caractéristiques du marché italien
Il s’agit d’un marché de marques. Avec la crise il convient alors de casser les prix des produits tout en communiquant sur la marque. Cela nécessite d’importantes campagnes de display, un référencement payant poussé et une page Facebook obligatoire. Pour l’instant, il s’agit surtout de faire converger les boutiques physiques avec les stratégies webmarketing.
Jusque là, on pouvait constater un frein culturel attaché à l’expérience du shopping physique. Mais les comportements tendent à changer.
De manière plus générale, les acheteurs en ligne sont beaucoup moins nombreux qu’en France du fait notamment d’un réseau de télécommunication passable.
A cela s’ajoutent des difficultés logistiques liées à un manque de performance et à des prix élevés. La raison : la concentration du marché de la logistique avec un seul prestataire, Bartolini.
Pour finir, de grands vides juridiques complexifient les stratégies promotionnelles.
Le marché italien présente ainsi des opportunités certaines mais pas sans une maîtrise des coûts logistiques, une prise en compte pertinente des caractéristiques du marché et une bonne stratégie de communication de notoriété.
