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Cette question se pose depuis que Facebook a fait son entrée fracassante le 18 mai 2012, pour une valeur de 38$. Cependant, cette valeur chute de plus en plus, jusqu’à arriver à la moitié de sa valeur à la fin de l’été. Cette entrée était-elle trop précipitée ? A-t-elle échaudé les investisseurs ? Le nombre impressionnant d’inscrits au réseau social de Mark Zuckerberg n’a pas suffi à convaincre le Nasdaq. Cela s’est étendu à d’autres introductions récentes de réseaux sociaux. La sphère sociale et les réseaux sociaux seraient-ils incompatibles avec le monde de la Bourse ?
A l’origine, Twitter était un simple moyen de communiquer avec une grande communauté de personne, grâce à un message de 140 caractères maximum. Mais l’outil a pris une ampleur, notamment grâce à des événements tels que des incendies, des pénuries d’essence, ou, plus récemment, les Révolutions Arabes. Cependant, ses créateurs restent conscients de la fragilité du modèle économique.
Ce modèle repose sur des tweets sponsorisés. Cela peut expliquer que l’entreprise, bien avant l’entrée en Bourse de Facebook, ne semblait pas vouloir faire de même. Mais ce relatif échec conforte Twitter dans cette vision. De fait, l’entreprise tient à privilégier la croissance mais aussi la réflexion, à des moyens permettant de générer plus de chiffre. Par ailleurs, ses créateurs tiennent à garder une liberté d’action, à laquelle ils pourraient ne plus avoir droit dans le cas d’une introduction en Bourse.
En attendant l’éclatement de la 2nde Bulle Internet, imminente selon les prévisions des spécialistes, il semble que cette décision soit la plus sage que puisse prendre Twitter en l’état actuel des choses.

A propos de Mélanie Hochard