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Bouleversement en perspective sur la toile. L’Icann l’organisme qui gère les noms de domaine au niveau mondial, a publié la liste des candidats pour les nouvelles extensions, les « gTLD » (generic top-level domains). Aux côtés des traditionnels .com ou .fr, on pourrait bientôt retrouver un .google, un .apple, un .paris ou encore un .alsace.
L’Icann a reçu pas moins de 1.930 dossiers de candidature, dont près de la moitié viennent d’Amérique du Nord (911). Suivent ensuite l’Europe (675 projets), l’Asie-Pacifique (303), l’Amérique latine (24) et l’Afrique (17). Des chiffres largement supérieurs aux attentes initiales.
Ces projets sont essentiellement portés par des entreprises, des associations professionnelles ou des organisations à but non lucratif, mais également par des organisations régionales.
Parmi les entreprises ayant postulé, on retrouve notamment Airbus, Apple, Google, Hermès, L’Oréal, qui devraient essentiellement protéger leur marque.
Certains pourraient également utiliser ces nouvelles extensions comme une opportunité économique et stratégique, pour mettre en avant une gamme de produits.
Cet élargissement rendu nécessaire par l’explosion d’internet et notamment le web asiatique suscité de vive critiques contre L’Icann.
Certains y voient un risque de confusion, 230 extensions sont d’ores et déjà revendiquées par deux porteurs de projets ou plus. On annonce déjà quelques batailles intenses, notamment du coté d’Amazon qui s’est montré particulièrement actif et s’est positionné sur de nombreuses extensions.
D’autres critiquent son coût, une démarche qui nécessite de lourds investissements, avec un versement de 185 000 $ pour obtenir son domaine auquel il faut ajouter une taxe annuelle de 25 000 $ dollars, ainsi que les frais juridiques et techniques, soit une addition de plusieurs centaines de milliers de dollars.
L’Icann va désormais se pencher sur les dossiers et une liste définitive des lauréats sera publiée dans six mois environ.